La consommation d'alcool et de drogues dures face au deuil : une solution à éviter
Le deuil est une des épreuves les plus difficiles que nous traversons dans la vie. Qu'il s'agisse de la perte d'un proche, d'un ami, ou même d'un animal de compagnie, cette douleur est souvent accompagnée de sentiments d'injustice, de colère et de tristesse profonde. Face à ce torrent d'émotions, beaucoup de personnes cherchent un moyen de soulager temporairement leur souffrance. L'un des réflexes les plus courants est de se tourner vers l’alcool ou les drogues dures. Mais est-ce vraiment la bonne ?
L’alcool et les drogues dures : des faux amis face à la mort
Pour échapper à cette douleur intense, certaines personnes se tournent vers l’alcool, les drogues, pensant que cela peut les aider à faire face.
Mais, est-ce vraiment une solution ?
L’alcool et les drogues ont longtemps été perçus comme un moyen de "noyer ses chagrins". Il donne une illusion de détente immédiate, permettant parfois d'oublier brièvement la douleur. Cependant, cette sensation n'est qu'une façade. Loin de guérir la blessure émotionnelle, l'alcool et les drogues le masquent temporairement, tout en créant d'autres problèmes.
Lorsque l'on consomme de l’alcool ou des drogues, surtout en grande quantité, cela peut anesthésier nos émotions. On pense alors éviter la tristesse et l'angoisse, mais en réalité, on ne fait que retarder l'inévitable. Les émotions liées au deuil finissent toujours par ressurgir, souvent encore plus fortes, car elles n'ont pas été traitées.
Dans cet article, découvrez comment un deuil compliqué peut faire somber dans l'alcoolisme.
L’alcool et ou les drogues dures sont des ennemis et empêchent d’avancer
Cela rendra le deuil encore plus insurmontable
Ce que cela crée :
- L'alcool exacerbe les émotions : Même si cela semble apaiser la douleur dans un premier temps, l'alcool peut en réalité amplifier les sentiments de tristesse, d'anxiété ou de colère, une fois ses effets euphorisants dissipés et mener jusqu'à la dépression.
Les drogues dures inhibent les émotions - Le risque de dépendance : L'alcool, un réconfort trompeur face à la souffrance L'alcool est souvent vu comme un moyen de "noyer ses chagrins". En buvant, on peut ressentir une sensation temporaire de soulagement, un moment où la tristesse semble moins présente. Mais cette impression est trompeuse. L'alcool ne guérit pas la douleur, il le masque seulement. En repoussant les émotions plutôt qu'en les affrontant, on ne fait que retarder le processus de guérison. En réalité, l'alcool n'efface pas la souffrance. Il permet seulement de la repousser pendant un court instant. Les risques de l'alcool en période de deuil Boire pour oublier la douleur du deuil peut sembler inoffensif au début, mais cela peut rapidement devenir dangereux, car on en devient de plus en plus dépendant.
Il y a également risque de dépendance aux drogues dures. - L'impact sur la santé : Cirrhose du foie , hépatite alcoolique, risque d'augmentation de cancer, hémorragie cérébrale, hypertension, coma éthylique, troubles cognitifs et du comportement, troubles de l'équilibre, chutes et complications
Les drogues, elles, exacerbent les troubles de l’humeur, des troubles anxieux et dépressifs pouvant aller jusqu’à développer des troubles de santé mentale grave. - L'isolement social : le ou la conjoint.e se bat pour freiner cette dépendance, cela crée des conflits qui peuvent aller jusqu'à la rupture.
L'entourage s'éloigne de plus en plus de la personne alcoolique ou droguée pour éviter qu'il ou elle boive ou se drogue et ce dernier se retrouve isolé.
C'est le chien qui se mord la queue : " Tu m'abandonnes donc je bois ou à quoi bon, je me shoote ». - La codépendance : La première tentation de ceux qui vivent avec un alcoolique ou une personne dépendante de drogues est de vouloir le sortir à tout prix de cette dépendance.
Sauf qu'ils sacrifient leurs propres besoins, ils s'oublient et cette attitude peut faire basculer les membres de la famille dans ce qu'on appelle la "CODÉPENDANCE"
Ce qu'il faut faire en priorité
- Exprimer ses émotions : Ne refoulez pas ce que vous ressentez. Parler de votre peine à un ami, un membre de la famille ou même à un professionnel peut vous soulager. Il est important de ne pas traverser cette épreuve seul(e).
- Écrire ou tenir un journal
- Se rappeler que le deuil prend du temps
- Prendre soin de soi
- S'entourer de ses proches
